Tuesday, December 30, 2008

Yann Décaillet


Le 24 novembre le Tribunal de Martigny déclarait la faillite de All Finance Consultancy SA. Yann Décaillet, l’administrateur et fondateur de cette société essaye encore gagner du temps, mais tout le monde le sait, cette société est depuis longtemps par terre.
Il ne manquait pas les bons collaborateurs, des partenaires compétents et des associés disposés à investir de l’argent. Car le projet était bon, l’éloquence de Yann Décaillet pouvait convaincre. Le problème était Yann Décaillet. Sa gestion était autant dictatoriale, comme incompétente. Il ne faisait pas de budget, dépensait l’argent bêtement, tout en faisant disparaître les bénéfices. Il chassait une idée après l’autre, sans jamais rien consolider. Son intelligence le faisait croire, qu’il dominait tout, sans jamais approfondir un sujet. Son plan de business se basait sur le compartiment des risques – séparer les bénéfices des pertes, séparer les risques et avoirs acquises. Il se trouvait ainsi à la tête de bon nombre de compagnies, faisant circuler l’argent et quand ses partenaires demandaient les dividendes, il les insultait et les traitait d’incapables. Il y avait pourtant de l’argent. Le train de vie de Yann Décaillet était grandiose – il se comportait comme quelqu’un qui avait gagné au Loto. Il employait également un avocat à plain temps pour s’occuper des litiges. Yann Décaillet est un escroc et cette faillite va entrainer la chute de tout son édifice.



Yann Décaillet a besoin de collaborateurs mais il ne veut pas les engager sur une base normale ; soit il n’a pas les moyens de les payer, soit il n’en a pas envie. Il a alors trouvé un moyen de les attirer autrement : en ne payant qu’un salaire de base minimum et en proposant une participation aux gains. Evidemment les gains ne seront jamais distribués. Il y a aussi un MBO dont les objectifs fixés doivent être remplis et il va de soi que jamais aucun collabora-teur n’a réussi à atteindre ses objectifs.

La collaboration avec Yann Décaillet se déroule toujours suivant le même processus :

1/ Période de séduction

Pendant cette période Décaillet est le vendeur dans toute sa splendeur. Il décrit son entreprise comme une affaire en pleine ascension - la première au Valais et bientôt en Suisse romande - ; il parle de chiffres qui s’avèrent par la suite comme totalement affabulés. Ses partenaires et collaborateurs font part du cercle des meilleurs dans la branche. Il raconte tous les succès et gros gains qu’il a déjà eu, sa capacité d’épargne d’au-dessus d’un million par an. On ne peut alors qu’avoir hâte de rejoindre cette équipe gagnante.

2/ Période de promesses

Une fois rejoint son équipe, Décaillet se montre d’une amabilité et d’une gen-tillesse sans borne ; il sait séduire et appâter son monde. Il voit grand et loin mais fait comprendre que ses moyens sont encore limités - il y a tellement d’investissements à faire -. « Mais bientôt l’argent va rentrer on se le partagera entre ceux qui m’ont fait confiance… ».

3/ Période de total investissement

Malheureusement les promesses tardent à arriver. En revanche le travail à ef-fectuer augmente de plus en plus ; bientôt il faut abandonner sa vie privée pour mieux servir l’entreprise. On doit assister à des scènes indignes et des in-sultes que Décaillet profère aux autres collaborateurs ; il se sent trahi par tout le monde, entouré par des incapables… mais saura honorer ses fidèles, ceux qui n’ont pas doutés de lui. Entre-temps, il faut encore faire un effort et espérer jouir du résultat de notre engagement.

4/ Période de vaches maigres

La branche pour laquelle on travaille ne donne pas de résultats. Bien sûr Dé-caillet avait prévu cela et était d’accord pour financer de sa poche les salaires des collaborateurs. Mais il a fixé des limites ; il aspire à une qualité de vie meilleure, et s’il doit seulement travailler pour financer son personnel il préfèrait fermer la boite.

5/ Période de réaction

Enfin, quand la réalité apparaît sur sa capacité à diriger l’entreprise et sur la situation des affaires, quand il n’arrive plus à le dissimuler par ses promesses et ses mirages, quand le temps de vérité est arrivé, il commence à organiser le changement de son équipe. Il prépare le terrain en se plaignant d’être la vic-time de l’incapacité de ses collaborateurs. Tout lui sert pour mieux les critiquer : « J’en ai marre de toujours essuyer les fautes des autres, de faire leur travail, de payer de ma poche leurs salaires… ». Sa bassesse va jusqu’à évoquer des détails de leur vie privé pour appuyer les raisons de son mécontentement.

L’ambiance de travail, déjà difficile par la quantité de travail, devient stres-sante par le comportement de Décaillet. On est alors loin des périodes de séduction, d’humour et de rire ; maintenant c’est la période des engueulades, des accusations, des scènes de ménage. Il ne se contrôle plus, gueule, crie… Et on commence à se demander s’il a encore toute sa tête. Il devient paranoïaque, voit des ennemies et de la trahison partout.

Le stress du travail et la mauvaise ambiance font que les collaborateurs tom-bent malades, n’arrivent plus à supporter cet état d’instabilité et d’insécurité permanente.

6/ Période de licenciement immédiat pour faute grave

Tomber malade est une trahison. Prendre des vacances correspond à un abandon de poste. Le collaborateur devient un saboteur dont il faut se dé-barrasser au plus vite ; il doit rendre ses clefs et quitter l’entreprise sous 30 mi-nutes. Evidemment il est accusé de faute grave.

7/ Période d’action en justice

Décaillet emploie un avocat à plein temps pour s’occuper de ses litiges, c’est significatif. Déjà, comme agent général il s’était forgé la réputation de «massacreur de personnel». Ses relations de partenariat ou d’employeur se soldent généralement en action de Justice.

Décaillet est à son troisième mariage ; il est fâché avec sa famille ; son ancien employeur a interdit aux collaborateurs tout contact avec lui.

Quand un ex-collaborateur demande Justice et se permet de rappeler à Décaillet que le temps d’honorer ses engagements est arrivé, il crie à la diffamation. Bien sûr il ne se gêne pas pour déposer des plaintes pénales pour diffamation, ou pour dommages et intérêts contre ces gens ingrats, et d’envoyer des poursuites pour récupérer l’argent qu’il prétend leur avoir avancé.


Décaillet patron

Comme Décaillet n’aime pas payer de salaires, il n’aime non plus les cotisations sociales. Il y avait des collaborateurs pour lesquels il n’a jamais cotisé ni pour l’AVS, ni la LAA, ni la LPP. Les salaires étaient régulièrement payés avec du retard ou souvent même retenus pendant des mois. Il ne distribuait ni décompte de salaire ni certificat de prévoyance.


La carrière de Décaillet

La carrière professionnelle de Décaillet est loin d’être une réussite. Après l’abandon de son projet ambitieux d’études à Saint-Gall dans une langue qu’il ne maîtrise pas suffisamment, il est quand même arrivé à obtenir un diplôme de commerce. Cela lui a permis de rentrer dans le service de vente d’une compagnie d’assurances à la plus basse échelle.

Par une chance inouïe, son agent général tomba malade et Décaillet fut nommé à sa place. Les directeurs de la compagnie d’assurance, n’ayant pas beaucoup d’intérêt pour le canton de Suisse romande au potentiel de vente limité, se contentaient de pourvoir au premier venu ce poste vacant.

Comme agent général Décaillet s’avérait déjà comme chef inapte à cette fonction. Il fallait le remplacer d’urgence. Eternel séducteur, se référent de ses études de Saint-Gall, il arriva à convaincre la direction de l’utiliser comme représentant du service externe romand dans un projet de restructuration. Le projet ayant été abandonné, Décaillet s’est finalement casé dans une unité key account comme partenaire junior. Là aussi, cela ne dura pas.

Après une année il lui a fallu regagner le service externe romand. Suite à des exigences démesurées de salaire son contrat fut résilié. Il s’en suivit une période de chômage et de précarité.

In extremis se présente Pierre Voutaz, son futur partenaire dans AFC qui lui donne l’argent pour éponger ses dettes et lui amène ses relations. Ils ont un beau projet de monter une société de services. Décaillet voit grand, Voutaz freine : « il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs ». Décaillet monte toute une organisation ; il est dans son élément. Il construit son village Potemkine, la façade pour impressionner. Depuis le début il partitionne les risques, créé plusieurs sociétés - les unes servant comme fusibles, les autres pour faire disparaître les gains -. Avec cette structure il prouve dès le début ses intentions malhonnêtes.

Il a besoin de nouveaux capitaux et cherche des partenaires disponibles et capables de participer aux capitaux de ses sociétés. Tout le monde a perdu dans ses affaires, sauf une exception : Yann Décaillet.

En somme l’aventure de ses entreprises était un grand échec, tout comme tout ce que cet individu avait touché dans sa vie.


Le montage de la structure Décaillet

All Finances Consultancy SA
La société de courtage aujourd'hui en faillite.
Un cahier de charges détaillé (appelé « design de procédures ») pour le per-sonnel était établi par Décaillet. Il ne manquait qu’une chose : les services à apporter aux clients. En fait cette société fonctionnait pendant longtemps uniquement sur la base de transmission de courriers des compagnies d’assurances sans aucun contrôle des prestations et des factures. La société n’effectuait aucun des travaux pour lesquelles elle touchait des commissions. En revanche elle facturait à AFC Riviera des prestations qu’elle n’a jamais fournis. Comme actif de cette société, Décaillet énumérait des logiciels copiés chez son ancien employeur et qui n’avaient aucune valeur car leurs résultats de calculs étaient souvent faux.

Aujourd’hui cette société a quasiment perdu tout son portefeuille, ses clients et ne satisfait pas aux exigences de la Loi pour une activité de courtage. En plus, ses dettes pour salaires non payés dépassent de loin son capital.


AFC Riviera SA
La société de vente, aujourd’hui en liquidation.
Tous les partenaires de cette société sont en litige avec Décaillet. Malgré une production importante, les bénéfices ont été mangés par une facturation trop lourde de la part d’All Finances Consultancy pour des prestations jamais fournies. Pour le prestige, cette société louait des locaux à Montreux ; malgré les recommandations de ses partenaires Décaillet persistait à les garder. Au-jourd’hui il prétend, qu’on lui avait imposé ce choix.


AFC Services SARL
Les services comptables.
La société a perdu tout son personnel et ne peut en conséquence plus fournir de prestations.


AFC Immobilière SARL
La société de gestion immobilière.
L’architecte qui travaillait pour cette société a quitté depuis longtemps le navire, sans se faire payer ses travaux.


Pont du Diable SA
La société immobilière qui détient les immeubles de Décaillet.


« AFC c’est moi. J’ai tout fait, je fais ce que veux et je ne laisserai personne s’ingérer dans mes affaires. », un discours indigne d’un chef d’entreprises dont la mission la plus noble est de motiver son personnel. Un discours qui est aussi en totale contradiction avec les accusations de Décaillet rendant responsable ses employés de l’échec de son entreprise. En fait cela décrit clairement que Décaillet est incapable de gérer une entreprise. Il ne fait pas de budget, de planification ; on fait du bricolage au jour le jour et on recherche constamment de nouveaux projets qui pour la plupart n’aboutissent jamais. C’est certainement la raison principale de tous ces échecs.


Décaillet la personne

Yann Décaillet est intelligent. Il peut être charmeur et séducteur. C’est un égocentrique qui met toujours sa personne en avant ; pour certains il en fait trop. Comme il s’aventure assez vite dans la fabulation, il se retrouve souvent coincé et démasqué. Cela l’a fait devenir paranoïaque et penser que tout le monde est méchant avec lui, que tout le monde veut profiter de lui. Décaillet est le mensonge fait homme, c’est Tartuffe et Méphisto en personne.

Yann Décaillet peut friser le génie, il est créatif, parfois systématique, il dispose de bonnes capacités analytiques et d’un esprit de synthèse. Des gens avec autant de dons ont souvent tendance à se surestimer.

Yann Décaillet a certainement une double personnalité. Les gens qui le fréquentent sont toujours surpris par ses sauts d’humeur, par la volatilité de ses dires - il peut défendre avec conviction une thèse et la contester par la suite, sans se rappeler de ce qu’il avait affirmé -.

Décaillet a du manquer d’amour dans sa vie. Il est continuellement à la recherche de reconnaissance ; il a un besoin maladif de prestige et d’admiration. En revanche il ne connaît ni honte, ni dignité quand il est démasqué. Pour obtenir ce qu’il veut il promet n’importe quoi, tout en niant ses promesses quand sa supercherie est découverte ; dans ce cas il est sans pitié dans la haine de son adversaire et ne connaît aucune limite dans la calomnie.

Yann Décaillet veut toujours tout et tout de suite, il met continuellement la charrue avant les boeufs, ne se prend jamais le temps pour consolider. Comme employeur, il est une vraie catastrophe car il est trop instable, remet tout en question en permanence et néglige totalement les personnes avec qui il travaille; ce ne sont que des pions à utiliser et à jeter quand il pense pouvoir se passer d’eux.

Yann Décaillet est un homme indigne de confiance. C’est quelqu’un qui utilise la parole pour tromper son monde, il est totalement malhonnête.

Qui va arrêter Yann Décaillet ?


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Publica

Auch bei der Publica, der Pensionskasse des Bundes ticken die Uhren anders. Informationen für die Mitarbeiter gibt es keine, denn das was geliefert wird, ist für die Normalsterblichen unverständlich und nur von Experten für Experten geschrieben. Es ist dann auch weiter nicht erstaunlich, dass der neue Vorsorgeausweis keine der seit einigen Jahren vorgeschriebenen, üblichen Transparenzrichtlinien erfüllt. Von 47 gewünschten Informationen werden gerade nur 16 geliefert.
Dass die Publica trotz langer Vorbereitungszeit auf die Umstellung auf das neue System, die Vorsorgeausweise erst 3 Monate nach der Umstellung liefern konnte, zeigt klar, dass der Versicherte hier nur Nebensache ist.
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Das Personalwesen der Eidgenossenschaft


Wer bei der Eidgenossenschaft arbeitet, lebt in einer anderen Welt. Der Bund muss sich offenbar nicht an das OR halten und kann Probezeiten von einem Jahr verfügen. In der Regel wird man beim Arbeitsantritt willkommen geheissen und es werden Informationen über den neuen Arbeitgeber vermittelt. Das erfolgt in der Regel durch ein Personalhandbuch, eine Eintrittsseminar, oder einfach durch den Chef, welcher sich dafür die nötige Zeit nimmt. Nichts dergleichen beim Bund. Der Mitarbeiter wird einfach sich selbst überlassen.
Wenn in den meisten Firmen erkannt worden ist, dass es identitätsfördernde Massnahmen braucht, um die Mitarbeiter besser mit der Firmenkultur vertraut zu machen und sie in die Gruppe einzubinden, herrscht beim Bund noch raues Mittelalter. Nichts von all dem. Es mag dann auch weiter nicht erstaunen, dass die Leiter des Personalwesens beim Bund nicht aufgrund ihrer beruflichen Qualifikation eingestellt werden, sondern aufgrund ihrer Parteizugehörigkeit.
Zu den identitätsbildenden Massnahmen gehört auch das Weihnachtsessen. Das gibt es auch beim Bund. Die Mitarbeiter müssen es jedoch selber bezahlen …..
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